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VIH: le Togo se rapproche des objectifs 95-95-95

Le chef de l’État, Faure Gnassingbé a promis depuis 2005 de garder un œil très attentif sur la santé des citoyens. Il se trouve que le Virus de l’immunodéficience humaine (VIH) fait partie des maux qui compromettent la santé des individus dans le monde. Au cours de ces dernières années, des efforts ont été faits en termes de lutte.

Le Togo est en première ligne dans la lutte contre le VIH à travers des actions saluées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’agence onusienne table sur une éradication de l’épidémie de VIH d’ici 2030, alignée sur les cibles 3.3 des ODD.

Avant l’échéance 2030, l’OMS encourage et soutient tous les pays à parvenir à des chiffres encourageants : 95 % de toutes les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) doivent avoir un diagnostic, 95 % d’entre elles doivent suivre un traitement antirétroviral (TAR) salvateur et 95 % des PVVIH sous traitement doivent obtenir une suppression de la charge virale tant pour améliorer leur état de santé que pour réduire la transmission ultérieure du VIH.

Dans le monde, en 2022, ces pourcentages étaient respectivement de 86, 89 et 93 %, indique l’Organisation. Et que si l’on considère l’ensemble des PVVIH, 86 % connaissaient leur statut, 76 % recevaient un traitement antirétroviral et 71 % avaient obtenu une suppression de la charge virale.

Les moyens de lutte utilisés contribuent à l’amélioration des interventions sanitaires. Ils rapprochent le pays des objectifs 95-95-95 qui devraient être atteints en 2026, une condition importante pour la réalisation de l’ODD 3 intitulé « Bonne santé et bien-être ».

Le Togo se démarque par son engagement actif dans la lutte, avec des stratégies innovantes et des programmes efficaces. Des campagnes de sensibilisation intensives sont menées, sans oublier les initiatives de prévention ciblées, l’accès élargi aux traitements antirétroviraux, etc.

Sur le territoire, les 4e Journées scientifiques sur le VIH et le Sida ont été achevées le 12 juillet 2024 à Lomé, une rencontre dont le but est de définir les stratégies et des moyens d’amélioration des interventions sanitaires dans la prise en charge des pandémies.

L’exécutif va désormais décentraliser les services de santé afin d’améliorer l’accès aux soins dans les régions moins affectées par le VIH ; mobiliser davantage de ressources financières et humaines pour combattre la maladie dans le Grand Lomé où la prévalence du VIH est 10 fois plus élevée, comparée à l’intérieur du pays.

Grâce aux efforts du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST), le taux de prévalence du VIH/Sida au Togo, désignant la proportion de personnes infectées au sein de la population à une période précise, chute.

Il est tombé à 1,7 % en 2022 au Togo. Les chiffres font état d’une diminution de 65 % de nouvelles infections, de 2010 à 2022. Les décès liés au virus ont aussi été réduits de 64 %.

57 000 personnes ont été dépistées grâce aux services de prévention. La protection étant un des moyens pour combattre l’infection, 18 millions de préservatifs ont été distribués au cours de l’année susmentionnée.

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