Les 93èmes assises du Conseil Stratégique et Technologique (CST) de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA) ont démarré lundi à Lomé. Placée sous le thème: « Résilience des Sociétés d’eau et d’assainissement en Afrique face aux changements climatiques », cette rencontre de quatre (04) jours se veut être de rencontre et d’échanges entre les fournisseurs de biens et services, dotés d’une expertise industrielle et technique, et les opérateurs, qui expriment en permanence leurs besoins pour rester à la pointe des défis de service.
Cette interaction est particulièrement cruciale en cette période de changements climatiques, dont les effets impactent négativement les infrastructures et la qualité des services.
Outre les débats scientifiques, techniques et technologiques qui animeront les présentations, des panels de haut niveau et des travaux en groupes de spécialistes seront organisés au cours de la rencontre.
Le CST de Lomé sera également l’occasion pour l’AAEA de présenter un nouvel agenda d’organisation de ses assises, comprenant trois jours de travaux du CST, une quatrième journée dédiée en matinée au Comité de Direction et en après-midi à l’Assemblée Générale, parallèlement à des visites de terrain réparties en deux groupes notamment groupe Eau potable et changement climatique, groupe Assainissement et changement climatique.
« Les assises de Lomé représentent une opportunité inestimable pour l’AAEA de renforcer la résilience des sociétés d’eau et d’assainissement face aux défis posés par les changements climatiques. En réunissant des experts, des opérateurs, des industriels et des décideurs politiques, cet événement permettra de partager des connaissances cruciales, d’explorer des solutions innovantes et de forger des partenariats stratégiques. La diversité des activités programmées, allant des panels de discussion aux ateliers spécialisés, en passant par les visites de terrain, garantit une approche holistique et pratique des enjeux actuels. Cette initiative contribuera à renforcer les capacités institutionnelles et techniques des membres de l’AAEA, assurant ainsi un avenir plus durable et résilient pour les populations africaines dépendantes de ces services essentiels », a souligné Gbati Yawanke Wake, directeur général de la TDE.
Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Katari Foli-Bazi a pour sa part, souligné qu’à travers les Assises de Lomé, ils s’engagent à traduire en actes concrets la volonté des gouvernements africains à garantir le service social de base qu’est l’accès à l’eau potable, définit comme un droit fondamental à travers l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, notamment l’objectif 6 qui prévoit de « garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et d’assurer une gestion durable des ressources en eau.
« Il est impératif que nous unissions nos efforts pour renforcer la résilience de nos sociétés face à ces défis de plus, en plus pressant.Ces assises représentent une occasion précieuse pour partager nos expériences, apprendre les uns des autres et mettre en commun nos savoirs pour élaborer des solutions innovantes et durables. Ensemble, nous avons la capacité de bâtir les sociétés plus résilientes à faire face aux défis présentes et futures liés à l’eau et à l’assainissement. Je vous encourage à participer activement aux échanges au débat et aux ateliers prévus au cours de ces assises », a t-il affirmé.
L’AAEA est une plateforme qui regroupe les sociétés de production et de distribution d’eau potable, celles qui gèrent les services d’assainissement, ainsi que les entités régulant la politique sectorielle dans chaque pays Africain. Elle a été fondée par et pour ces structures, désignées comme membres actifs, dont le nombre s’élève actuellement à 90, issus de 42 pays africains.