L’École de modélisation et de simulation des matériaux, édition 2024 a été ouverte lundi à Lomé. Organisée par l’Université de Lomé (UL) en collaboration avec l’International Center for Theoretical Physics (ICTP), cette école-formation regroupe des étudiants de dernière année de licence et de master en physique. Elle porte essentiellement sur la théorie et les méthodes de calcul essentielles à la prédiction et à la compréhension des propriétés des matériaux, grâce aux calculs de structure électronique.
Le thème retenu pour cette édition est: « Materials Modeling and Simulations : Electronic Structure Theory and Machine Learning ».
L’École de modélisation et de simulation des matériaux est une formation initiée par le Département de physique de la Faculté des sciences de l’UL. Elle vise à approfondir les connaissances et les compétences techniques des étudiants dans les domaines pointus de la modélisation des matériaux, la théorie de la structure électronique et l’apprentissage automatique, mais aussi à leur apporter une perspective enrichissante sur l’application des techniques dans la recherche scientifique moderne.
Jusqu’au 09 août prochain, 35 étudiants participeront à cette formation en présentiel et environ une trentaine, en ligne.
La formation est assurée par une équipe d’experts, conduite par Dr. Marc Casida de l’Université de Grenoble (France). Le programme de la formation comprend des conférences plénières, des sessions pratiques utilisant le logiciel Quantum Espresso, et un atelier sur l’apprentissage automatique appliqué à la science des matériaux.
Des thématiques de base et avancées telles que la mécanique quantique, la physique des solides, la théorie de la fonction d’onde, la théorie fonctionnelle de la densité (DFT) et la DFT dépendante du temps (TD) seront développées au cours de cette formation. Au sortir de cette formation, un certificat ICTP-PWF sera délivré à tous les participants.
L’événement est à sa 3è édition. Il a reçu le soutien de l’ICTP à travers le programme Physics Without Frontier (PWF) et le projet l’ARISE (African Research and Initiative for Scientific Excellence).
