Marthe Fare est en garde à vue depuis le 26 juin à Lomé. L’écrivaine et la bloggeuse togolaise est accusée d’avoir porté atteinte à la vie privée d’une femme. L’association de « Poètes, essayistes, nouvellistes » (PEN-Togo) dont elle est la présidente s’inquiète et demande sa libération.
Tout est parti d’une vidéo publiée sur son compte TikTok la semaine dernière. Dans cette vidéo tournée dans un quartier de Lomé la nuit, on voit une femme en situation de détresse, faisant des aller-retours.
C’est alors que suite à une plainte de la famille de femme filmée, elle a été invitée au commissariat de police où elle a reconnu les faits.
L’association PEN-Togo espère que cette situation sera rapidement résolue de la manière la plus et équitable, permettant à Marthe Fare de retrouver sa famille et de continuer à contribuer positivement à la société.
« Nous demeurons confiants que la liberté d’expression, pilier essentiel de toute société démocratique, sera préservée dans toutes ses dimensions, y compris sur les plateformes numériques », lit-on dans un communiqué publié par l’association.
Elle demande respectueusement aux autorités compétentes de fournir des informations claires et transparentes concernant les motifs de cette détention afin de dissiper les préoccupations légitimes de l’opinion publique.
« Il est essentiel que ses droits fondamentaux oient respectés tout au long de cette procédure », ajoute le document.