Projet VFDM: l’ABV dotée d’un référentiel des politiques de gestion des inondations
L’atelier régional sur les politiques, les plans et les directives de gestion intégrée des risques des inondations et des sécheresses pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta a pris fin mardi à Lomé. Les travaux ont débouché sur la mise en place d’un référentiel des politiques de gestion des inondations de l’Autorité du bassin de la Volta (ABV). De même, des recommandations ont été formulées à l’endroit des pays membres et de l’ABV.
L’activité s’inscrit dans le cadre du projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta » (VFDM) mis en œuvre depuis juin 2019 par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et le Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO), dont la clôture est prévue dans la semaine du 17 juin prochain à Accra au Ghana.
La première partie a permis aux consultants recrutés au niveau de chaque Etat membre de présenter les résultats issus de la mission d’appui technique pour le renforcement des capacités politiques, institutionnelles et organisationnelles de gestion intégrée des risques des inondations et de la sècheresse dans le bassin de la Volta.
Ces présentations ont été faites à travers la revue des politiques, des plans et des directives de réduction et de Gestion intégrée des risques d’inondation et de sécheresse (GIRIS) pour l’Adaptation au Changement Climatique (ACC) et leur mise en œuvre aux niveau local, national et transfrontalier d’une part et le mécanisme de coordination et de collaboration sur les politiques, plans et directives nationaux et transfrontières de RRC et d’ACC en place selon les niveaux d’autres part. Elles ont été suivies par celle des résultats sur l’étude régionale.
Dans la seconde partie, les présentations sur les bonnes pratiques et opportunités de gestion intégrée des risques des inondations et de la sècheresse dans le bassin de la Volta ont été faites. Elles ont été également suivies par celle des résultats sur l’étude régionale.
« Durant ces 2 jours, les acteurs du bassin de la Volta ont pu passer en revue les bonnes pratiques documentées par les consultants. Ils ont également pu faire une revue de tout ce qu’il y a comme politiques, plans et directives de la réduction des risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique et essayer de voir dans quelle mesure nous pouvons valoriser les résultats de ce projet pour renforcer ces cadres politiques stratégiques qui ont été identifiés », a déclaré Armand Houanye, secrétaire exécutif du Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO).
Il est également revenu sur les résultats « significatifs » engrangés par le projet.
« Ce projet a permis de mettre en place une plateforme dénommée VoltAlarm, pour la prévision et l’alerte aux inondations et aux sécheresses afin de réduire les pertes en vies humaines et de production. L’initiative aide aussi les Etats à densifier le réseau de collecte de donnée sur l’eau et le climat à travers des stations qui ont été mises en place. Elle a également permis de préparer un autre projet pour plus actions concrètes à mettre en œuvre sur le terrain », a-t-il fait savoir.
Les recommandations formulées par les participants consister à mobiliser les ressources financières à l’interne pour la mise en œuvre des activités de réduction des risques de catastrophe, élaborer des projets pour la mobilisation des ressources financières, opérationnaliser les protocoles de diffusion de l’information et de partage de données, construire une synergie des communautés scientifiques autour de la conception et de l’optimisation des outils de collecte et de traitement des imageries satellitaires, mettre en place un cadre de concertation pour la pérennisation des bonnes pratiques et opérationnaliser le groupe des médias du bassin de la Volta.