Le Chef de l’Etat togolais est toujours attentif aux préoccupations de ses concitoyens surtout en cette période de vie chère. Constatant la fluctuation des cours mondiaux, Faure Gnassingbé a instruit le gouvernement de réajuster les prix des produits pétroliers à la pompe. C’est ainsi que depuis le 28 janvier dernier, le prix du gas-oil a été revu à la baisse.
Les nouveaux prix sont fixés dans un arrêté interministériel pris le 27 janvier dernier par le ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, Kodzo Adedze, le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et le ministre délégué auprès du président de la République chargé de l’énergie et des mines, Mawunyo Mila Aziable.
Selon cet arrêté, les prix du gas-oil et du jet ont connu une baisse. Le gas-oil est désormais vendu à 775 FCFA le litre contre 850 FCFA dans l’ancienne structure de prix (soit une baisse de 75 FCFA sur le litre) alors que le jet est passé de 654,41 FCFA le litre à 615 FCFA, soit une baisse de 39,42 FCFA.
Les prix du pétrole lampant et du mélange 2 temps restent inchangés et sont commercialisés respectivement à 650 FCFA le litre et à 788 FCFA.
Le gouvernement explique que ce réajustement des prix s’inscrit dans la droite ligne des actions de renforcement du pouvoir d’achat des populations.
« Ces ajustements des prix démontrent le maintien des actions en faveur du pouvoir d’achat des populations et aussi en faveur de la reprise économique sachant que le coût du jet (carburant des avions) est déterminant dans le positionnement du Togo en tant que Hub », communiquent les pouvoirs publics.
Même avec la nouvelle structure de prix, on apprend que le super sans plomb reste subventionné par l’Etat à hauteur de 230 FCFA le litre, le gas-oil à 239 FCFA et le pétrole à 157 FCFA.
Rappelons que dans son message de vœu du nouvel an à la nation, le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a promis de poursuivre et d’intensifier les actions pour protéger les populations et consolider l’inclusion sociale. C’est dans cette même dynamique que face aux crises sanitaire, sécuritaire, économique, climatique et alimentaire que traverse le monde et qui n’épargnent pas le Togo, plusieurs mesures ont été prises pour préserver le pouvoir d’achat et permettre aux personnes les plus vulnérables de continuer à bénéficier de conditions de vie décentes.
On note aussi le récent accord entre les partenaires sociaux qui a permis la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à compter du 1er janvier 2023.