Le développement durable est désiré par le Togo qui injecte des milliards de francs CFA et beaucoup d’efforts politiques importants dans la lutte pour le bien-être des populations. La santé est un secteur qui est priorisé sur l’étendue du territoire, que ce soit en milieu rural, semi urbain et urbain.
Comme d’autres maladies auxquelles le pays ferme hermétiquement la porte, la tuberculose qui est une maladie infectieuse provoquée par une mycobactérie est mal barrée. Celle-ci se transmet par voie aérienne aussi bien aux enfants qu’aux personnes adultes.
Elle atteint le plus souvent les poumons et touche parfois d’autres organes vitaux. Le malade peut décéder si l’infection n’est pas traitée comme cela se doit.
La tuberculose est un problème important de santé publique. C’est pourquoi le Togo ne fait pas économie de ses moyens pour le combattre. Depuis l’année 2010, il est observée une baisse accélérée de l’incidence de la tuberculose dans le pays.
Par exemple en 2021, on indique que 2 400 personnes ont été dépistées pour cette maladie chronique caractérisée par la présence du bacille de Koch dans l’organisme. Le taux de décès de la tuberculose est actuellement de 8%.
A travers le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), les pouvoirs publics veulent limiter encore plus l’incidence de la maladie et permettre aux citoyens de vivre en bonne santé pour vaquer librement à leurs différentes préoccupations.
Des progrès visibles sont déjà à saluer. Ailleurs en 2021, ce sont 4 000 cas qui ont été enregistrés au Bénin voisin tandis qu’au Nigeria, c’est un chiffre de 200 000 qui est évoqué par le coordonnateur du PNLT.
Le 24 mars est la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose. En 2022, le moment a servi d’opportunité pour les autorités sanitaires de faire le point. La Banque mondiale indique que le Togo fait partie des pays où la courbe de progression des cas de tuberculose est en baisse, avec un taux de succès thérapeutique qui est d’environ 86% sur le territoire.
