L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a offert lundi à Lomé un lot d’équipements et de matériels médicaux. Il s’agit d’un don qui sera mis à la disposition aux différents services de la santé. Il vise à rendre résilient le système sanitaire du pays secoué par deux ans de crise sanitaire due à la pandémie de covid-19.
D’un coût global de 400 millions de FCFA, ce don est composé de divers matériels équipements de la surveillance des maladies, des équipements pour les points d’entrées, des médicaments pour la prise en charge des maladies à potentielle épidémie.
On note également 300 concentrateurs d’oxygène qui viennent renforcer aux unités de soins intensifs et de réanimation, des ordinateurs pour les points focaux de promotion de santé dans les régions et districts et du matériel informatiques pour les écoles de formation paramédicales.
Les matériels médicaux ont été remis symboliquement au secrétaire général du ministère en charge de la santé, Dr Kokou Wotobe par la représentante résidente de l’OMS au Togo, Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo.
« Le but de ce geste est d’accompagner le gouvernement togolais suite aux recommandations de notre top management après trois ans de lutte contre la Covid-19. Aussi, en période de fête, avant de remettre en œuvre les plans de lutte contre les maladies, il y a toujours un vide en entendant que le financement se met en place. Le directeur général et la directrice régionale nous ont demandé de tout faire pour qu’il n’y ait pas de vide. Il faut donc rapidement mobiliser les ressources pour renforcer le système de santé », a laissé entendre Dr Fatoumata Diallo.
Le secrétaire général du ministère de la santé a salué l’initiative de l’OMS qui vient aider le Togo à mieux se préparer pour d’éventuelles épidémies.
« Ces matériels sont nécessaires pour notre système car il y a des périodes où certaines maladies peuvent resurgir et nous devons nous préparer à prévenir et à assurer la riposte en cas de détection. Nous voudrions ici saluer cet appui de l’OMS qui vient renforcer nos capacités à prendre en charge les cas graves de maladie », a indiqué M. Wotobe.