Lomé abrite depuis mercredi la 7è réunion annuelle des coordonnateurs des programmes nationaux contre la tuberculose (PNTs) des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette rencontre a été ouverte par la directrice de cabinet du ministère en charge de la santé, Eugénie Akakpo Midamegbe. La finalité pour les organisateurs est de définir une approche universelle de dépistage et de traitement de la tuberculose.
La rencontre réunit les coordonnateurs des programmes nationaux contre la tuberculose de 27 pays. Durant trois jours, ils feront le point des progrès opérés dans les réseaux du West African Regional Network for Tuberculosis control (WARN-TB) et partageront les expériences particulières vécues. De même, ils identifieront les défis posés par la lutte contre la tuberculose et proposeront des solutions coordonnées. A la fin de la réunion, il est attendu un plan d’action claire et un chronogramme précis pour la mise en œuvre des activités futures.
Selon le directeur du laboratoire supranational de référence pour la tuberculose (SRL) à Cotonou, Dissou Affolabi, la tuberculose est un problème majeur de santé publique auquel on doit s’attaquer.
« La tuberculose est un problème de développement parce que ça touche la couche la plus productive de la population. Au niveau de chaque pays, on a un laboratoire de référence et un réseau de laboratoires. Au niveau régional, on a un laboratoire supranational qui aide les laboratoires nationaux de référence pour qu’ils puissent jouer efficacement leur rôle », a-t-il indiqué.
Cette réunion permet de renforcer la collaboration entre les programmes nationaux de lutte et les laboratoires de référence pour la prise en charge de la tuberculose dans chaque pays.
« C’est la société civile et les ONG qui nous aide à travailler et à faire les sensibilisations pour que des gens puissent comprendre que la tuberculose existe encore parce la maladie a des connotations un peu spirituelles dans nos communautés. Il faut un travail pour pouvoir essayer de sortir de ces préjugés pour qu’ils puissent comprendre que la tuberculose reste encore un vrai problème de santé publique », a ajouté Mohamed Dogo, coordonnateur du programme national de lutte contre la tuberculose au Togo.
Notons que pour créer une dynamique favorable à la conduite et à la conception de la recherche opérationnelle dans le cadre de la lutte contre la tuberculose, l’OMS/TDR apporte un soutien indéfectible aux entités des deux régions africaines (WARN-TB et CARN-TB).