Le 14è congrès scientifique annuel de la médecine traditionnelle et conventionnelle a été ouvert lundi à Lomé. Prévue pour cinq jours, la rencontre permettra essentiellement de réfléchir sur le renforcement des recherches universitaires. Le but est d’honorer l’expertise ouest africaine en matière de recherche scientifique.
Le congrès organisé par l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) est axé sur le thème : « Le rôle de la formation et de la recherche dans le développement de la médecine traditionnelle ». Il réunit les experts et les praticiens de la médecine traditionnelle, les praticiens en phytothérapie ainsi que les directeurs et les coordonnateurs de programmes de maladies transmissibles des Etats membres.
Selon Prof Joseph Olorunda, chargé de la formation générale à l’OOAS, la rencontre s’inscrit dans la droite ligne de vision des chefs d’Etat des pays membres de l’OOAS.
« Les Chefs d’Etat encouragent les systèmes de recherches et de formations concernant la médecine traditionnelle. Ils ont donné des directives portant sur l’administration des curricula harmonisés de formations des praticiens traditionnelles afin de leur permettre d’avoir la responsabilité de soin pour leur intégration », a-t-il déclaré.
M. Olorunda précise que la formation reste indispensable pour la promotion de la médecine traditionnelle.
« C’est pour cette raison qu’il est important de disposer des programmes de formation harmonisés pour la médecine traditionnelle ainsi que l’élaboration des lignes directrices pour la recherche et la documentation des produits basés sur des preuves », a-t-il ajouté.
Pour information, la médecine traditionnelle est l’ensemble des connaissances et des pratiques, explicables ou non, utilisées pour diagnostiquer, prévenir ou éliminer des maladies physiques, mentales ou sociales.