Le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique s’est prononcé jeudi à Lomé sur les questions de santé sur le continent. C’était au cours d’une conférence de presse organisée dans le cadre des travaux de la 72è session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique (RC72) qui se déroule depuis lundi dans la capitale togolaise.
La rencontre a été co-animée par la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, le ministre togolais en charge de la santé, Prof Moustapha Mijiyawa et la ministre de la santé de l’Ouganda, Dr Jane Ruth Aceng.
Ces derniers ont évoqué avec la presse la situation actuelle de de la Covid-19, la variole du singe, la flambée d’Ebola et la crise sanitaire dans la corne de l’Afrique.
Au cours d’une conférence de presse co-animée par la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, le ministre togolais en charge de la Santé, Prof Moustapha Mijiyawa et le ministre de la Santé de l’Ouganda, Dr Jane Ruth Aceng,
De même, ils ont abordé les questions relatives à la drépanocytose, à la tuberculose, à la poliomyélite, à la médecine traditionnelle africaine, aux maladies non transmissibles en l’occurrence l’hypertension et les différents types de cancers.
Pour la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, la vitesse de transmission de la variole du singe a amené l’OMS à déclarer cette maladie comme une urgence de santé publique.
« Nous invitons les Etats à miser sur la prévention. De même, nous saluons les efforts des pays africains dans la lutte contre la Covid-19. L’OMS est disposée à accompagner tous les pays dans la lutte contre toutes sortes de maladies et d’épidémies », a-t-elle indiqué.
Mme Matshidiso a par ailleurs invité les Etats à investir dorénavant dans l’innovation et la science.
A leur tour, les ministres togolais et ougandaise de la santé ont avoué la vulnérabilité des services de santé dans les Etats africains et relevé que la pandémie de la Covid-19 a perturbé ces services dans tous les pays.
« Nous exhortons les populations à ne pas négliger les maladies non transmissibles (MNT) qui affectent beaucoup plus les personnes de plus de 40 ans. Il faut aussi régulièrement faire des activités sportives et adopter un nouveau mode d’alimentation en évitant de manger trop salé, trop sucré », a ajouté Prof Moustafa Mijiyawa.
La ministre ougandaise de la santé a pour sa part insisté sur la nécessité de valoriser et de promouvoir la médecine traditionnelle.
