L’opération de salubrité publique « Samedi propre » du mois de juin s’est déroulée samedi dans toutes les régions du Togo. L’activité a permis aux CVD et CDQ de mobiliser plusieurs personnes pour rendre propre certains sites dans leurs villages et quartiers. A l’occasion, les responsables ont avoué que le projet a des impacts positifs dans leurs différentes communautés.
Dans la commune du Golfe 3 par exemple, des centaines de personnes ont été mobilisées pour cette opération civique.
Minis de coupe-coupe, de houes, de râteaux et de balais, des jeunes, hommes et femmes ont sarclé et enlevé des herbes sur cinq (5) différents sites notamment les alentours des rails à partir de la mairie du Golfe 3 vers le garage central, l’angle rue du boulevard du 13 janvier et de l’avenue de la libération au niveau de la clôture de la Direction générale de la gendarmerie nationale, l’avenue Jean Paul II au niveau du camp de la garde présidentielle, les proximités de la rue bretelle au niveau de l’état civil annexe du Golfe 3 et de l’avenue de Jean Paul II en face de l’ambassade de la République du Gabon.
« L’opération ‘Samedi propre’ d’ANADEB a un double impact dans notre communauté. D’abord, elle nous donne l’occasion de nous retrouver chaque troisième samedi du mois pour rendre propre certains sites de notre quartier ; ce qui nous permet d’être en bonne santé et d’être à l’abri de l’insécurité parce que les alentours des rails où nous sommes aujourd’hui était un refuge pour les brigands. De même, le projet permet aux travailleurs qui sont des élèves, des étudiants et des femmes vulnérables, d’avoir chacun une somme de 1500F, même si ce n’est pas beaucoup, pour faire leurs petits besoins », a laissé entendre Emmanuel Bolou-Amoussou, secrétaire général CDQ Doumasséssé.
Kodjo Vessou, président CDQ de Bé Kleve n’a pas dit le contraire. Pour lui, l’activité a plusieurs impacts sur la population.
« Car s’il y a des saletés dans les coins et recoins du quartier cela pourrait nous causer des problèmes d’inondations et de santé. Nous aurons des maladies que nous ne pourrons pas contrôler. Et ce n’est pas nos autorités qui seront malades mais c’est nous qui sommes à côté qui seront malades. Donc nous sommes obligés de mettre notre environnement propre. Par exemple chez nous, même s’il n’y a pas d’accompagnement nous sommes sortons pour entretenir de notre quartier. Ce qui fait qu’avec les 1500F que l’ANADEB donne à chacun, nous arrivons à mobiliser plus de personnes pour la cause », a-t-il ajouté.
Rappelons que l’opération de salubrité publique « Samedi propre » est un projet mis en œuvre par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB) depuis 2014 pour contribuer à l’assainissement des villes et accroître le revenu des populations. Elle relève du Programme de développement communautaire en zones urbaines (Pdc-zu) et est financée par le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV).