Une attaque terroriste a eu lieu mardi dans le parc naturel transfrontalier géré par le Bénin, le Burkina Faso et le Niger. Réunis jeudi en session extraordinaire du conseil des ministres élargie au haut commandement militaire, les membres du gouvernement béninois ont apporté des précisions sur le drame.
Selon le communiqué publié par le gouvernement, il ressort que c’est dans la portion de terre dénommée « Point triple » considérée depuis peu comme critique en raison des actions terroristes observées que s’est produit l’incident.
« Cet espace qui jusqu’alors n’a pas encore fait l’objet d’une action conjuguée des trois pays concernés est également un repaire de braconniers. C’est en allant débusquer ceux-ci, le 08 Février 2022, qu’une patrouille de gardes forestiers d’African Park Network (APN) est tombée sur un engin explosif improvisé ainsi qu’une deuxième patrouille dans les mêmes conditions conditions, faisant au total huit (8) morts un (01) agent civil d’APN, cinq (5) gardes forestiers ainsi que leur instructeur français, un (1) agent des forces armées béninoises) et douze (12) blessés », a relaté le communiqué.
Toujours selon le gouvernement, une patrouille de reconnaissance subira le même sort le jeudi 10 février, faisant une nouvelle victime civile, agent de APN, et portant ainsi le nombre d’engins explosés par mine artisanale à trois (3) et le nombre des victimes a neuf (9).
Rappelons que le pays de Patrice Talon n’est pas à ses premières expériences terroristes. Leur récurrence ces derniers mois est une réalité. Une position des forces de défense béninoise a, en effet, été attaquée dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 02 décembre 2021 dans la région frontalière avec le Burkina Faso dans la zone de Porga. Cette attaque avait fait deux (2) morts dans les rang des Forces Armées Béninoises ( FAB ).
Abel K.B