Les doctorants de la promotion 2017-2018 de l’Université de Lomé ont exprimé mercredi au sortir d’une rencontre d’échange avec les autorités universitaires à l’Auditorium de Lomé leur insatisfaction par rapport aux solutions proposées à leurs revendications. Initiée en prélude à la rentrée de thèse doctorale prévue du 17 au 19 octobre, cette rencontre ayant pour but d’échanger avec les doctorants sur les conditions d’inscription et de réinscription en année de thèse doctorale et les dispositions prises par les autorités universitaires pour garantir de meilleures conditions d’études et de recherche, n’a pas abouti aux résultats escomptés. Et pour cause, les nouveaux doctorants, du moins ceux de la promotion 2017-2018, disent ne pas être convaincus par les réponses apportées par le Directeur de la Recherche et de l’Innovation, Essohanam Batchana à leurs préoccupations.
Selon le collectif des doctorants de la dite promotion, il y a une injustice qui ne dit pas dans la répartition des droits des doctorants à l’Université de Lomé.
« Les informations qui ont été portées à notre connaissance ce jour, n’ont pas comblé nos attentes. Nous nous attendions à des réponses bien claires sur notre situation surtout pour la promotion 2017-2018. Nous avons espéré à ce qu’on procède à la révision du découpage de l’année scolaire et à l’augmentation de nos allocations secours, mais tel n’a pas été le cas. Nous avons été surpris de la réaction de nos responsables », a confié une doctorante de la promotion 2017-2018.
Un autre problème pour lequel les doctorants ont manifesté leur désapprobation, c’est celui de la thèse où il leur a été demandé d’être à jour avant notre réinscription.
« C’est difficile pour nous qui sommes de la Faculté des Sciences (FDS), parce que nous n’avons pas de laboratoire et du coup nous n’avons pas les résultats. Nous sommes en train de nous demander comment nous allons procéder pour faire la prochaine inscription », a-t-elle déploré.
Les doctorants ont également dénoncé le délai du 2 au 5 octobre, retenu pour faire parvenir le point de thèse.
« Nous trouvons cette date trop brusque puisque, si on nous l’avait communiqué plus tôt nous sauront prendre nos dispositions. Nous ne nous sommes pas préparés pour ça. C’est une surprise pour nous. Il faut que les autorités universitaires reviennent sur leurs décisions », a indiqué un autre.
Pour le Directeur de la DRI, tout n’est pas rose mais beaucoup d’efforts ont été faits pour améliorer les conditions d’études et de recherche des doctorants à l’UL et les efforts vont se poursuivre mais il faut que les doctorants essaient de trouver d’autres moyens de financements.
Max D.
