Les fédérations syndicales de l’éducation, les parlementaires et le gouvernement togolais sont parvenus vendredi au nouveau siège de l’Assemblée nationale à un accord sur le statut particulier des enseignants. C’était à l’issue de deux jours de travaux portant sur l’examen des textes relatifs au projet du statut particulier des enseignants par les parlementaires, les huit fédérations syndicales et le gouvernement togolais qui ont abouti à un terrain d’entente sur les dispositions qui constituaient encore les points de désaccord dans le document.
« Nous n’avons pas parcouru tout le texte, ce sont les dispositions qui posaient problème à notre niveau c’est-à-dire qu’il y a de diverses interprétations au niveau de certains articles, donc nous avons posé ces dispositions pour que, et le gouvernement, et les parlementaires ensemble avec nous même, nous puissions avoir la même lecture. Ce que je voudrais aussi préciser peut être pour les collègues sur le terrain, c’est que c’est un texte général, donc on ne peut mettre tous les détails. Les parlementaires nous ont rassurés qu’en cas de difficulté dans la mise en application de ces dispositions, on peut toujours faire recours à eux pour qu’ils puissent nous aider à comprendre davantage le texte », a laissé entendre Abaglo Ayité, porte parole des fédérations syndicales de l’éducation.
Pour le ministre des enseignements primaire et secondaire et de la formation professionnelle, Komi Tchakpélé le débat s’est déroulé au satisfécit des deux parties et le gouvernement va œuvrer pour qu’au plus tard la rentrée prochaine, le décret d’application du texte soit pris pour permettre au secteur de l’éducation d’évoluer.
« Les deux parties se sont mises d’accord pour résumer la situation. Il apparaît tout simplement que c’était des malentendus autour de certains termes utilisés au niveau de certains articles. Quand il a fallu corriger, nous l’avons fait, mais dans l’esprit le statut particulier tel que conçu est adopté et au sein du comité de dialogue reste inchangé. Maintenant la balle est dans le camp du gouvernement qui va s’employer pour que d’ici la rentrée un décret soit pris et doté de secteur de cet instrument qui va permettre à notre secteur d’aller de l’avant », a rassuré le ministre.
Les fédérations syndicales de l’éducation attendent dorénavant le gouvernement pour la prise du décret d’application du projet qui rendra le texte opérationnel.
Max D.