Le ministre des Affaires Etrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey a ouvert mardi à Lomé, les travaux de la 107e session du conseil des ministres des pays Afrique Caraïbe Pacifique (ACP).
Pendent deux jours, les participants vont plancher sur l’avenir du groupe ACP et ses relations avec l’Union Européenne (UE) et poser les bases d’un nouvel accord de partenariat ACP-UE pour la période d’après 2020.
Le professeur Robert Dussey, a, dans son discours d’ouverture des travaux, convié ses pairs à l’unité lors des prochaines négociations avec l’Union Européenne (UE).
« L’enjeu c’est la guerre au manque de développement dans nos pays et la pauvreté absolue, voire objective. L’état du monde actuel, quasiment comparable à l’état de nature hobbesien nuit au groupe des ACP et à leurs populations. Changer cet état est soutenable, voilà ce qui doit être l’objet de ce cadre de coopération Sud-Sud que nous voulons et souhaitons. N’oublions pas que l’une des objectifs des ACP est d’œuvrer à la promotion d’un nouvel ordre mondial plus juste et plus équitable », a déclaré le chef de la diplomatie togolaise.
Les ministres auront également au cours de cette session à poser les bases d’un nouvel accord de partenariat ACP-UE pour la période après 2020.
« Cette année marquera également le lancement officiel des négociations avec l’UE pour la signature d’un accord qui succèdera à l’accord de partenariat de Cotonou. Le comité des ambassadeurs s’est livré activement à la révision de l’accord de Jortown pour qu’il soit plus outillé pour répondre aux réalités du 21e siècle, ainsi qu’aux aspirations futures de nos Etats membres », a laissé entendre Kamina Johnson Smith, présidente en exercice du conseil des ministres ACP.
Par la même occasion, les ministres vont mettre l’accent sur les questions liées aux produits de base, au commerce et au développement.
« Ce que nous faisons à Lomé c’est de voir comment est ce que nous pouvons nous organiser et faire en sorte qu’au niveau global, en étant ensemble nous puissions aller attirer les moyens et ensuite les distribuer au niveau des Etats, des régions et avoir le bon niveau pour la mise en oeuvre des politiques parce que c’est ça qui a manqué par le passé et que nous voulons corriger maintenant. Réellement ce que nous voulons à la fin, c’est de créer de l’emploi pour les jeunes et aux femmes pour leur permettre de pouvoir s’émanciper un peu plus et faire en sorte nos richesses puissent bénéficier à nos populations.
Notons que la session des ACP prend fin mercredi et celle des ACP-UE s’ouvre jeudi.
La rédaction
