La Synergie des Travailleurs du Togo (STT) appelle à une nouvelle grève de 72 heures à compter de ce mercredi jusqu’au vendredi prochain. Cet énième mot d’ordre de cessation de travaux a été décidé vendredi dernier au cours d’une assemblée générale pour exiger la libération des quatre (4) enseignants toujours en détention à Kara et les points qui figurent sur sa plateforme revendicative notamment le doublement de la valeur indiciaire, la réinstauration de l’indemnité de départ à la retraite, de l’apurement de ces arriérés à tous les retraités y compris ceux y sont allés depuis le premier janvier 2011 et l’élaboration, l’adoption et l’application de tous les statuts particuliers identifiés par la loin portant statut général de la fonction publique.
Cette grève est également appelée pour venir en soutien aux autres corporations de travailleurs qui réclament de meilleures conditions de vie et de travail.
« Nous sommes en grève pour exiger l’arrêt des tracasseries qui sont en train d’être perpétrées derrières les greffiers. Les premiers responsables des greffiers sont encore objet de tracasseries pour des grèves qu’ils ont eu à mener et aussi pour soutenir le cabinet du ministère de la fonction publique qui depuis des mois fait des grèves qui sont précomptées, mais non seulement on ne les écoute pas mais on continue de les précompter. A travers cette grève, nous voulons également soutenir les agents de la santé qui réclament les meilleurs conditions de travail pour nous tous » a confié Nadou Lawson, Coordinatrice générale de la STT.
Rappelons qu’au Togo, presque tous les secteurs d’activités sont secoués par des mouvements d’humeur. Au niveau de l’administration publique, de l’éducation et de la santé, plus rien ne va. Il faut vraiment que les autorités prennent à bras le corps les revendications des travailleurs afin de sortir le pays de l’impasse.
Max D.
